Le monde du hockey est en deuil à la suite du décès de Claude Verret, ancien joueur étoile de la LHJMQ et vétéran du hockey européen, à l’âge de 61 ans. Son départ a suscité de nombreuses réactions, notamment en Europe, où il a évolué pendant plus d’une décennie.
Originaire de Lachine, Verret s’est d’abord fait un nom dans la région de Québec avec le Couillard et les Gouverneurs de Sainte-Foy avant de connaître une ascension fulgurante avec les Draveurs de Trois-Rivières. Son brio offensif lui a permis d’amasser 462 points en seulement trois saisons dans la LHJMQ, ce qui lui a valu d’être repêché en 1982 par les Sabres de Buffalo au 8ᵉ tour, 163ᵉ au total. Malgré sa petite stature (5 pieds 9 pouces, 165 livres), il a su imposer son talent et son intelligence de jeu.
Après un passage en Amérique du Nord, notamment avec les Sabres de Buffalo où il a joué 14 parties, il a poursuivi sa carrière en Europe, où il a laissé une marque durable, particulièrement en France et en Suisse. Il a ensuite été intronisé au Temple de la renommée de la LHJMQ, en reconnaissance de son apport au hockey junior québécois. Son implication ne s’est pas arrêtée à sa carrière de joueur, puisqu’il a également occupé un poste d’entraîneur associé au sein de la LNAH.
Son fils, Anthony Verret, a suivi ses traces dans le hockey, évoluant dans le circuit junior québécois avec le Blizzard du Séminaire Saint-François, les Huskies de Rouyn-Noranda, le Phoenix de Sherbrooke et les Remparts de Québec, avant de poursuivre son parcours universitaire à l’Université de Trois-Rivières. Il joue actuellement avec le Cool FM de Saint-Georges, où il a été nommé récemment sur l’équipe d’étoiles de la saison 2024-2025.
Le décès de Claude Verret laisse un grand vide chez ceux qui l’ont côtoyé, que ce soit sur la glace ou en dehors. Son héritage demeure bien vivant à travers ceux qui ont eu la chance de croiser sa route et de s’inspirer de son talent et de sa détermination.
Crédit photo: Dragons de Rouen