David « Lacker » Lacroix fait courir les foules à Sorel-Tracy depuis déjà plus de six années. Pourtant, son travail d’homme fort n’a pas été toujours facile. Ayant commencé à jouer au hockey organisé très tardivement, on ne peut que doublement apprécier sa persévérance et son ascension parmi les meilleurs à sa position.
Il a débuté tardivement à jouer au hockey
David Lacroix n’a jamais joué au hockey mineur. Étant jeune, le hockey était un luxe que ne pouvait pas se permettre sa famille. Élevé par une mère mono-parentale, il a commencé à faire du sport, quand il a commencé à travailler.
« J’ai joué une game junior AA et je me suis battu cette partie là. Je jouais à la crosse, alors j’ai bien vu que j’étais capable de me pogner un peu. »
David Lacroix
À seulement 18 ans, « Lacker débuta avec le Sport Wellington de Richmond dans la QSCHL. Avec ses poings, il commença tranquillement à se faire un nom; notamment lors d’un combat avec Marc-Olivier D’Amour. La saison suivante, il porta l’uniforme du Turmel de Lac-Mégantic; pourtant la LNAH l’attendait.
« Je voulais tellement me faire un nom que je n’y pensais pas beaucoup. Je ne peux pas dire si c’était la bonne façon, car j’ai mangé beaucoup de claques, avec les joueurs qu’il y avait là. »
David Lacroix
Des mentors de qui il a appris
Avec Laval en 2014, David Lacroix partagea la glace avec un autre joueur qui avait le même rôle que lui, Steve Bossé. Celui-ci l’a pris sous son aile pendant quelques pratiques et lui montra quelques trucs. Grâce à lui, il gagna en confiance. Cependant, suite à un différend avec l’équipe, il se fit échanger à Sorel. Là-bas, il rejoignit une autre légende, Jon Mirasty. Dans les pratiques, il se chamailla avec Mirasty, qui lui, amenait un autre style; un autre style complètement différent.
« J’ai toujours eu le sentiment d’appartenance et le sentiment protecteur. Au hockey, j’ai toujours voulu prendre soin de mon monde. Je pense que c’est en-dedans de moi. »
David Lacroix
Devoir rester en forme malgré la pandémie
L’été dernier, « Lacker » a attrapé une mononucléose qui l’a passablement amoché. Il a commencé la saison un peu en retard, car il avait besoin de récupérer et de retrouver la forme. Quand il a touché la glace pour la première fois, l’homme fort avait faim. Heureusement, la motivation et la forme sont vites revenues et il a disputé de gros combats.
Ne vous détrompez pas, David « Lacker » Lacroix a encore faim. Lors de ce possible prochain « deuxième » début de saison dans la LNAH, il vous invite, les fans, à venir à Sorel pour passer de beaux vendredis soir et de beaux samedis soirs. On peut d’ors et déjà vous garantir que vous allez passer de bons moments au Colisée Cardin… avec de l’action!
Pour écouter l’entrevue complète avec David « Lacker » Lacroix: