par Alors que chaque jour les Coyotes de l’Arizona s’enfoncent davantage, nombreux voudraient que l’équipe déménage à Québec. Cependant, la situation dure depuis tellement longtemps que plusieurs ont perdu espoir. Donc, faudrait-il une nouvelle Association mondiale de hockey (AMH) ou une Ligue canadienne professionnelle de hockey pour le retour des Nordiques?
L’Association mondiale de hockey dans l’histoire
À l’exception d’une période de sept ans, la Ligue nationale de hockey (LNH) a régné sur son sport pendant plus de 100 ans. Mais en 1972, l’arrivée de l’Association mondiale de hockey a ébranlé les colonnes du temple. Même si le rêve de Dennis Murphy et Gary Davidson n’a pas duré, il aura forcé la Ligue nationale de hockey à implanter des nouvelles franchises et à payer davantage ses joueurs. Quatre équipes, dont les Nordiques de Québec, ont fait le saut dans la LNH, lors de la fermeture de l’AMH.
Pour 2004-2005, l’Association mondiale de hockey devait renaître dans les villes de Dallas, Détroit, Halifax, Hamilton, Miami, Toronto, Vancouver et Québec avec Bobby Hull comme commissaire. Voulant profiter du lock-out dans la LNH, la nouvelle AMH avait même effectué un repêchage le 18 juillet 2004 à Niagara Falls, en Ontario. Sidney Crosby avait été le premier choix, mais ce dernier avait refusé l’offre de 7,5 millions de dollars sur trois ans de la ligue.
En août, les équipes ont commencé à s’effondrer une à une. Québec et Toronto n’ont pu se trouver un aréna où jouer. La franchise basée en Floride, dirigée plus tard vers Miami, puis Jacksonville et enfin Orlando, a discrètement disparu des ondes, réduisant la ligue à seulement quatre équipes; puis à la fin.
La principale bonne idée derrière cette nouvelle AMH était probablement le modèle d’affaires de société par actions.
Comment se différencier de la LNH?
Ramener les rondelles rouges? Enlever la ligne bleue? La nouvelle ligue devra trouver des idées innovantes si elle veut se différencier de la LNH. À une époque, où la LNH a déjà tenté de multiples façons d’améliorer le jeu, les idées s’épuisent.
Elle devra bénéficier d’un timing parfait comme d’un autre lock-out dans la LNH; pour que quelques uns des meilleurs joueurs de la planète fassent le saut.
De plus, la nouvelle ligue se devra de viser des marchés n’ayant pas déjà une équipe. Si on exclut les Coyotes de l’Arizona, grande exception parmi les équipes sportives professionnelles, une équipe de hockey se doit également d’avoir un aréna avec un minimum de places.
Québec possède le Centre Vidéotron et ses 18 259 places assises. Saskatoon possède le SaskTel Centre, ayant une capacité de 15 195 places assises. Kansas City a le T-Mobile Center et ses 17 544 places. On pourrait spéculer jusqu’à demain matin sur les endroits ayant du potentiel, mais il faut avoir des propriétaires sérieux; c’est sûrement le plus grand obstacle.
Le retour des Nordiques, en gros? L’implantation d’une nouvelle ligue serait un peu comme faire le trajet Montréal-New York, en passant par Tokyo.
Quoi qu’on en dise, le retour des Nordiques de Québec serait un succès assuré. Raviver la rivalité Montréal-Québec est une raison valable à elle seule.
