par Ces jours-ci, il est à la mode de taper sur la tête du hockey au Québec. Le sujet fait réagir et ça fait des clics. L’algorithme est nourri par les réactions des gens qui s’insurgent. Le négatif fait vendre. Pourquoi le hockey n’a plus la cote? On le tue à petit feu comme à peu près tout ce qu’il y avait de positif dans ce bas monde.
À long terme, cette manière de faire détruira tout sur son passage, y compris le hockey.
Les manières journalistiques doivent changer
Où est la rigueur journalistique, quand on se défend de rapporter des faits, mais seulement ceux qui nous arrangent?
Où sont les deux côtés de la médaille? L’ancien joueur Jérôme Gravel a su rétablir les faits sur l’article d’Yves Boisvert.
La vérité? Le hockey au Québec est un fleuron. Il est supporté par des passionnés qui enseignent à leur tour les valeurs transmises. Rares sont ceux qui critiquent cette école de la vie, comme le dit Jérôme Gravel. Les plus belles années de leur vie, plusieurs diront.
D’ailleurs, le gazon n’est pas toujours plus vert ailleurs. En effet, la NCAA ne peut pas se défendre d’offrir une éducation supérieure à bon prix. Elle ne peut pas se targuer de fabriquer de meilleurs êtres humains. De meilleurs joueurs de hockey? J’en doute aussi.
Si le hockey va mal, ce journalisme doit être tenu en partie responsable. Accuser des ligues de vouloir exploiter de jeunes joueurs, en exploitant la faiblesse humaine, mettant tout sur le dos d’un sport pour des clics; pas vraiment plus noble.
Détrompez-vous, les belles histoires inspirantes savent vendre; celles qui feront rêver nos jeunes joueurs de hockey. Ils ont besoin d’elles pour avoir un but à atteindre.
Montrons qu’au Québec, nous ne sommes pas un peuple de braillards et de pleurnichards. Soutenons-nous comme une grande famille.
Soyons fiers de notre hockey!
