par Le 17 janvier dernier, l’attaquant Rafaël Harvey-Pinard a été rappelé par le Tricolore. L’infirmerie du Canadiens de Montréal débordait, Joel Armia, Juraj Slafkovsky et Jake Evans étant indisponibles. Cependant, le « Gallagher de Laval » a profité de ce rappel pour laisser sa marque avec l’équipe.
Sur le premier trio
L’infirmerie déborde encore à Montréal. Certaines absences font plus mal que d’autres, comme celle de l’attaquant Cole Caufield. Néanmoins, Harvey-Pinard a réussi à se loger sur le premier trio, évoluant depuis les dernières joutes avec Suzuki et Anderson. En neuf parties, Harvey-Pinard totalise six buts et deux passes, en plus de maintenir un différentiel de +5.
Le fougueux attaquant se retrouve dans un top 5 impressionnant, ayant sept buts à ses 13 premiers matchs dans la LNH. On peut aisément le comparer à Brendan Gallagher, les deux joueurs ayant été repêchés tardivement ont un style de jeu similaire. Une chose est sûre, il deviendra rapidement un favori de la foule, comme Gallagher l’a été.
Rien d’étonnant
Il n’y a rien d’étonnant au récent succès de l’attaquant de 24 ans. En effet, les entraîneurs et le personnel l’ayant côtoyé l’ont souvent qualifié de travailleur acharné. Il était inconcevable qui n’ait pas de succès dans les ligues majeures. L’attaquant possède l’étiquette de gagnant, depuis qu’il a aidé les Huskies de Rouyn-Noranda à gagner la Coupe du président en 2019.
Lors de cette saison de rêve, il avait terminé au deuxième rang des pointeurs en saison régulière, derrière Peter Abbandonato. Au fil du temps, il a aussi laissé sa marque avec le Rocket de Laval, totalisant 101 points en 142 matchs.
Tous les chemins mènent à Rome
Repêché en 8e ronde en 2015 par les Huskies de Rouyn-Noranda, Rafaël Harvey-Pinard partait de loin. Malgré son repêchage tardif, il n’a jamais abandonné et a toujours cru en ses moyens. Malgré une saison de 76 points en 67 joutes, le Saguenéen avait été ignoré par toutes les équipes de la LNH lors de son année de repêchage, en 2018.
Heureusement en 2019, Bergevin et son équipe de dépisteurs ont jeté leur dévolu sur Harvey-Pinard, en 7e ronde; un pari qui a été payant jusqu’ici.
Rafaël Harvey-Pinard est à Montréal pour y rester. Il a mis les efforts nécessaires toute sa carrière afin d’être dans la LNH. Il n’y a aucune raison qu’il retourne à Laval. Pensez-vous, qu’il pourra s’installer à long terme et évoluer avec Suzuki et Caufield sur le premier trio dans un futur pas si lointoin?
