Alonzo Diarra a décidé de choisir un parcours peu commun pour un québécois. Celui qui ressemble à Shea Weber et Dustin Byfuglien, n’a jamais hésité à s’immerger dans un milieu anglophone pour réaliser son rêve de devenir joueur de hockey professionnel.
Un coup de cœur pour la LHPS
Le parcours d’Alonzo Diarra dans la LHPS a commencé en 2016-2017 dans le M13 avec Ulysse Académie. Le défenseur a tout de suite eu un coup de cœur pour cette ligue, qui regroupe l’adversité, le travail, le talent et les études.
« Ulysse s’est dissocié de la LHPS lors de la saison 2017-2018. La saison suivante, j’ai joué contre plusieurs équipes américaines. Les joueurs de l’autre côté de la frontière étaient généralement plus grands et jouaient plus physiques que la majorité des équipes québécoises. Durant cette saison, je me suis rendu compte que jouer dans une ligue comme la LHPS me manquait beaucoup. J’ai opté pour le Séminaire St-Joseph à Trois-Rivières. »
Alonzo Diarra
À son arrivée au Séminaire St-Joseph, Alonzo retrouva Samuel Gaumond de S.G. Skills pour travailler sur sa technique; la transition fût plus facile. Celui-ci fût comme un mentor pour Alonzo, l’aidant autant sur la glace que hors glace.
En 2019-2020, Alonzo cumula des bons chiffres avec 4 buts et 7 passes en seulement 25 parties dans le M17. Cependant, la COVID s’est invitée à la fête vers la fin de la saison.
L’année suivante, il n’était possible que de faire des pratiques, les parties régulières étant annulées à cause de la crise sanitaire. Alonzo a gardé la forme toute l’année pour ensuite pouvoir transférer à Hoosac, dans l’État de New York.
« Ma saison à Hoosac s’est bien passée, dans le sens où mes performances ont été à la hauteur de mes attentes. J’ai donc pu compétitionner contre plusieurs équipes avec des joueurs de talent et je crois avoir fait une très bonne impression contre plusieurs de ces équipes. »
Alonzo Diarra
La réalité d’un québécois dans un milieu étranger
Pour Alonzo, la transition vers un style de jeu plus physique s’est fait rapidement à cause de ses nombreux entrainements durant l’été. La vie sur le campus a été difficile au début. Les entraînements avec ses coéquipiers étaient exigeants et ils devaient se lever à 4h du matin pour les pratiques sur glace. Ensuite, c’était l’école jusqu’à 14h30. Il y avait aussi l’entraînement de cross-country et les entraînements de soir.
Cependant, l’adaptation à ce milieu anglophone a été plutôt facile. Au secondaire, il avait des cours d’anglais enrichis et un professeur qui l’a particulièrement aidé. Maintenant, il est bilingue et a rarement de la difficulté avec l’anglais, à part pour son accent québécois assez présent. D’ailleurs, il fait toujours beaucoup rire ses coéquipiers.
Direction Winchendon!
L’année dernière, lors de ses nombreuses entrevues avec les écoles intéressées, Alonzo a eu l’occasion de discuter avec le coach de Winchendon, M. Troy. Il a senti une bonne connexion.
« Cette année, quand j’ai fait appel pour une seconde année aux services de Sylvain Hallé de Hockey Students pour me faire conseiller, Winchendon était une école intéressée à ma candidature. »
Alonzo Diarra
Avec Hoosac, Alonzo a eu l’occasion de jouer une partie contre Wichendon et a réalisé que la chimie et le style de jeu de cette équipe était incroyable. C’est une raison, pourquoi il a choisi d’être un Wapiti la saison prochaine.
« J’ai pu visiter le campus lors de mon match contre Winchendon et j’ai vraiment été ébloui par le campus gigantesque, sans compter l’aréna sur le campus aux couleurs des Wapitis. Les étudiants étaient aussi très nombreux dans les estrades. »
Alonzo Diarra
L’option « A » et l’option « B »
Le rêve d’Alonzo Diarra serait de jouer au hockey à un niveau professionnel, peu importe la ligue.
Celui qui se compare à Shea Weber et Dustin Byfuglien, possède les habiletés requises sur la glace pour le faire. Cependant, il veut continuer dans sa voie actuelle et joindre une université américaine. De cette façon, il s’offre deux options pour son avenir.
Que ça soit l’option « A » ou l’option « B », Alonzo possède les cartes dans ses mains pour réussir.